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Ligne éditoriale – Manières de dire – Mise en mots et récits

C’est dans le mot que la pensée fait sens.

Hegel

Dans la mise en œuvre de ses prestations comme dans ses productions écrites (blog, news ou autres), la démarche de jipibi adopte avec résolution le genre littéraire de l’essai plutôt que l’écriture scientifique. Pari risqué et assumé. Être ce qu’on est, dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit. Et on ne se refait pas.

jipibi affiche sans complexe une confiance dans la puissance du verbe et de la narrativité, qui toutes deux font de nous autres des humains capables de se comprendre, de se relier, de partager des significations ; de se retourner sur le passé et se projeter dans l’avenir ; d’entrer en résonance avec soi-même, les autres et le monde. 

Nous sommes des êtres de langage. Des sujets parlants. Nous sommes de L’Espèce fabulatrice (Nancy Huston). C’est comme çà. Cela s’appelle la condition humaine. C’est un des uniques traits qui nous distinguent des autres grands primates, gorilles, chimpanzés et bonobos (Michael Tomasello, Frans de Waal). Nous ne sommes pas des bonobos.

Nous sommes des êtres de culture (Jerome Bruner). Se référant à l’essai de Nancy Huston cité plus haut, voici ce que nous en dit en toute clarté Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste auteure de nombreux ouvrages sur l’enfance et la famille : « la conscience de la mort et du temps, que seul possède l’humain, génère une angoisse immense. Pour la conjurer, il interprète, crée, invente, se raconte et raconte des « fictions » qui donnent un sens à la vie sans lequel l’existence serait insupportable. La narrativité devient l’essence même de la vie, dotant le réel de sens.  Notre tissu narratif est une seconde nature, et il participe au développement de l’être humain. »

jipibi accorde de l’importance au langage dans ses manières de dire et de traduire; de l’importance à la puissance sensible et force d’expression des mots; de l’importance à leur mise en lumière et en récits. Récits variés et multiples, histoires dans leurs infinies déclinaisons. Des mythes et légendes, des fables et des contes, de la fiction romanesque ou de l’essai littéraire, mais aussi du storytelling plus ou moins mercantile et des vertus supposées du personal branding, jipibi fait un feu de joieS plutôt qu’un autodafé.

Les limites de mon langage sont les limites de mon propre monde.

Ludwig Wittgenstein

Au cœur des formations et prestations délivrées par jipibi sont portés haut le respect de la ressource langagière et symbolique qui fait de nous des humains, l’amour porté aux mots et aux jeux innombrables auxquels ils se prêtent. Cela se traduit par une prise d’appui dans la philosophie, l’histoire, la littérature de fiction ou la poésie (les Humanités de jadis), dont la pertinence pour la connaissance de l’être humain ne fait plus question. Incidemment, cela se manifeste aussi par le recours ponctuel aux pensées – sortes des haikus – empruntées à zanonymes, « une signature artistique qui trace le décalage et l’inattendu, une poésie qui ne prétend ni tout dire ni dire le tout des choses mais invite au petit pas de côté. Marque de futilité publique. » Merci à mon ami d’enfance Didier Zanone qui n’est pas pour rien dans la définition de la ligne éditoriale et graphique choisie par jipibi.

Réalisation EtienneEtienne